Mehdi ben Barka


 

 Royaume du Maroc  :🛑Mahdi Ben Barka; Récemment, certains ont tenté de relancer cette affaire dans le but de porter atteinte à l’image du Maroc. À ce titre, nous rappelons notre article publié il y a plus d’une décennie à ce sujet.

(Analyse politique approfondie).


_Il y'a presque plus d'une décennie j'ai publié un article sous titre :"L’assassinat de Mehdi Ben Barka – Le régime de Hassan II est innocent", pour les mêmes raisons J’ai été contraint en cette année 2025, de republier cet article en réponse aux diffamations mensongères de certains soi-disant journalistes marocains résidant à l’étranger, des soi-disant opposants, et aux militants de certains partis politiques de gauche ainsi que quelques journalistes et prétendus opposants au régime marocain résidant à l’étranger  qui s’acharnent souvent à impliquer directement le régime dans l’affaire Mehdi Ben Barka. Cependant, ils oublient la sagesse populaire qui dit : « Quand ils ont inventé le mensonge, nous avons inventé l’histoire ».Le mensonge peut être répréhensible en tant qu’énoncé, mais il dépasse souvent ce cadre pour devenir un crime contre une nation entière.

Remarquant qu'il y a des points importants concernant cette affaire que ces journalistes ont oubliés ou négligés par bonne ou mauvaise foi; Mehdi Ben Barka a disparu le 29 octobre 1965 en plein Paris,  Cette affaire retentissante a impliqué les autorités marocaines et les policiers français. Pourtant, la vérité est tout autre.En 1965, les services secrets marocains manquaient des compétences et des moyens nécessaires pour mener une opération d’une telle envergure, le Maroc sortant tout juste du régime colonial. À cette époque, il n’avait pas encore établi les bases scientifiques pour créer un service de renseignements solide, ses agences de R-G se contentaient alors d’une politique rudimentaire du bâton et de la carotte, et leurs agents jouissaient d’une certaine impunité, mais ils étaient incapables de conduire une opération complexe en France.Il est vrai que la présence marocaine dans cette affaire était visible, presque de manière maladroite, comme si quelqu’un voulait intentionnellement qu’on pointe du doigt le Maroc. On cherchait certainement à faire porter au régime marocain la responsabilité de l’élimination de Mehdi Ben Barka.Les noms des hommes cités dans les procès-verbaux des juges étaient indignes de confiance, même aux yeux du roi Hassan II. Certains d’entre eux auraient même tenté de renverser le régime, se croyant protégés par des puissances étrangères.Selon une version des faits :« L'opposant marocain en exil, Mehdi Ben Barka, dont la famille vient récemment d’obtenir des documents lui permettant de retourner au Maroc, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris. Cette affaire, qui a impliqué les autorités marocaines et les policiers français, a terni le règne du roi Hassan II, décédé en juillet 1999. Elle n’a jamais été complètement élucidée malgré deux enquêtes judiciaires en France. Ce jour-là, Ben Barka devait rencontrer un journaliste et un cinéaste au boulevard Saint-Germain. À 12h15, deux policiers de la brigade mondaine, Louis Souchon et Roger Voitot, exhibant leur carte, invitent Ben Barka à monter dans leur voiture où se trouve également Antoine Lopez, agent des services de contre-espionnage français. Il est conduit à Fontenay-le-Vicomte, dans une villa d’une figure du milieu, Georges Boucheseiche. Ben Barka n’a plus jamais été revu vivant.Coïncidence : le général Mohamed Oufkir, ministre marocain de l’Intérieur, Ahmed Dlimi, directeur de la sûreté nationale marocaine, et Chtouki, chef des brigades spéciales marocaines, étaient à Paris à ce moment. Cette affaire provoque une indignation en France, notamment chez l’opposition de gauche, François Mitterrand en tête. Le général de Gaulle minimise en février 1966 le rôle des services français et accuse Oufkir. Un repris de justice, Georges Figon, affirme avoir vu Oufkir tuer Ben Barka d’un poignard. L’instruction judiciaire mène à l’inculpation de treize personnes dont Oufkir, Dlimi, le responsable du SDECE Marcel Leroy-Finville, Lopez et Figon. Un premier procès s’ouvre en septembre 1966. Six accusés sont présents, sept sont absents, dont Oufkir et Dlimi. Figon est retrouvé mort, l’enquête conclut à un suicide. Dlimi se rend aux autorités. Un second procès s’ouvre en avril 1967, sans la famille Ben Barka qui se retire après la mort subite de ses avocats. Le verdict en juin 1967 acquitte Dlimi et les Français, condamne Lopez et Souchon, et condamne Oufkir par contumace à la réclusion à perpétuité. C’est une première condamnation d’un ministre étranger en exercice par la justice française, provoquant un gel des relations franco-marocaines pendant deux ans. »Mehdi Ben Barka ne menaçait pas directement le régime de Hassan II, mais la réussite de son congrès aurait offert une indépendance politique et économique à trois continents, ce qui aurait mis en danger les puissances coloniales et étrangères.À l’époque, les services secrets compétents étaient ceux de quatre puissances mondiales : 1) la CIA, 2) le Mossad, 3) la DGSE et 4) les services secrets britanniques. Mais qui parmi eux menaçait réellement Ben Barka ? Peut-être aucun.Si Ben Barka était revenu au Maroc, il n’aurait probablement pas menacé le pouvoir, Hassan II étant très puissant. Par contre, il aurait pu représenter un danger pour certains politiciens voulant s’emparer du pouvoir. Qui étaient-ils ? Les journalistes n’ont certainement pas posé les questions essentielles concernant les véritables enjeux de cette affaire.(Suite dans la deuxième partie).


Signé : Moulay Abdellah BOUSKRAOUI

Homme politique.

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